J’ai repris le traitement et dans le mois suivant, j’ai fait un retard

Quelques jours passés, j’ai effectué un test de grossesse pour vérifier et là… C’était positif!

J’avais un mélange de sentiments. D’un côté j’étais hyper contente que ça ait marché encore une fois, mais de l’autre, je ne pouvais m’empêcher de penser à ce qui s’était passé pour la première grossesse. Puis, j’avais qu’une hâte: Partager cette super nouvelle à mon époux.


Le soir venu, j’avais préparé un bon dîner, il est arrivé, ne se doutant de rien de ce qui allait se passer…

Je lui ai rien dit jusqu’au moment de se mettre au lit. J’avais installé une caméra pour immortaliser le moment où j’allais lui annoncer la nouvelle. Après le bain, il m’a rejoint.


Je lui ai demandé de s’asseoir, de fermer les yeux, j’ai quelque chose à te dire!

J’ai pris un ton assez sérieux: Ferme les yeux et tends la main.

J’ai déposé le test dans sa main. Quand il a ouvert les yeux… Il a halluciné. Il n’en revenait pas. « C’est quand que tu l’as fait? »

Je lui ai répondu, un peu plus tôt. C’est positif quoi! On est enceinte! On va avoir un bébé!


Il m’a pris dans ses bras, et nous étions en larmes tous les deux.

C’était une joie immense! Je m’y attendais pas, du moins, pas aussi vite!

On a échangé un regard rempli de tendresse et d’amour et on s’est tout de suite dit, même si l’envie de le crier sur tous les toits était plus forte, nous allions attendre patiemment avant de l’annoncer, quitte à dépasser les 3 mois.

Le lendemain même nous avions pris rendez-vous chez le gynéco et dans la semaine qui suivait, nous y sommes allés.

Je confirme, il y a grossesse. 

« On voit bien le sac… » A cet instant, ce n’était qu’un point noir sur l’écran.

Il nous a ensuite donné rendez-vous, le mois suivant pour faire un bilan et voir si la grossesses avançait bien.

Ce fut le mois le plus long! Je prenais mille et une précautions. Je me ménageais énormément.

Puis, nous sommes partis à nouveau. On ne voyait toujours pas le bébé formé mais on pouvait distinguer qu’il avait grossis et avait une silhouette un peu bizarre à ce stade là, mais il était bel et bien là! 


On gardait espoir et on priait beaucoup!

On priait beaucoup ensemble pour demander la protection de cet enfant. Une fois le cap des fameuses douze semaines dépassées, on pouvoir enfin voir un petit bébé formé. Ses mains, ses pieds, ses doigts et ce n’est qu’à ce moment que la tension est redescendue. On arrivait enfin à prendre conscience qu’il est là et il y reste. D’ailleurs, pour reprendre les paroles du gynécologue qui était tout aussi heureux que nous que cela ait marché.


C’était une joie immense pour nous. D’ailleurs, mon gynécologue m’a accompagné pendant la grossesse. Il était là avant, quand j’ai connu ma fausse couche. Vraiment, il a été plus qu’un gynéco, il m’a accompagné en continue. Il a été d’une présence très rassurante. Il a toujours su trouver les mots que ce soit pour nous rassurer, nous encourager et nous aider à surmonter des moments difficiles, sans trop nous donner d’espoir, mais en nous aidant à faire chaque pas, lentement mais sûrement et cet accompagnement nous a beaucoup aidé.